Anticiper les futurs besoins en matière de mobilités, renforcer l’accessibilité, s’appuyer sur la nouvelle desserte en métro et créer de nouvelles opportunités de mobilités douces : tels sont les enjeux du projet ENOVA.

Comme tout projet urbain d’envergure, le projet résulte d’études réalisées dès sa conception. Ces études ont permis de dessiner, dimensionner et prévoir les infrastructures dédiées aux mobilités, au sein du périmètre du projet mais également autour.

Ainsi, les connexions avec le territoire environnant et l’anticipation du trafic lié au projet et plus largement à l’évolution du territoire sont prises en compte à toutes les étapes. Elles font d’ailleurs l’objet d’un travail partenarial pour que nouvelles voiries, cheminements et future desserte en transports en commun profitent à tous. À l’image du Pacte urbain de la 3ème ligne de métro signé en 2021 par la SPL avec Tisséo Collectivités, le Sicoval, Toulouse Métropole, le Département, la Région et les villes de Toulouse et Labège, on retrouve différents partenaires sur le sujet :

  • Le Sicoval en tant que décisionnaire du projet mais également en tant qu’animateur des politiques de mobilités (mobilités actives – dont mise en œuvre des connexions dans le cadre de son Schéma Directeur cyclable – développement des services, plans de mobilités employeurs, coordination territoriale…) et ses communes dont Ramonville et Labège.
  • Tisséo Collectivités pour le développement des lignes de transports en commun métro et bus. Tisséo est d’ailleurs partenaire du Sicoval pour la gestion de la station V, structure dédiée aux cyclistes ;
  • La Région Occitanie quant au réseau ferré et particulièrement pour la création d’une nouvelle halte au futur terminus de la 3ème ligne et le cadencement du TER ou encore pour les réflexions sur le RER métropolitain ;
  • Le Conseil Départemental de la Haute-Garonne, en charge des voies départementales dont la RD916, la RD16 et la RD57 mais également initiateur du Réseau Express Vélo dont le REV 1 et le REV 3 qui passeront par ENOVA ;
  • Toulouse Métropole, l’État, Vinci Autoroutes pour l’étude des possibilités d’évolution du nœud du Palays ou la valorisation d‘un franchissement existant sur l’autoroute par exemple ;
  • SNCF Réseau pour la création d’un nouveau franchissement de la voie ferrée dédié aux modes actifs.

Et sans oublier la Communauté des modes actifs Nord pour la co-construction et le développement des aménagements pour ces derniers.

Quels outils pour aider à la définition et à la mise en œuvre dans le projet ?

Un outil de modélisation urbaine de l’Agence d’Urbanisme de d’Agglomération Toulousaine (AUAT) : cet outil tient compte de tous les projets portés par les différents maitres d’ouvrage de l’agglomération et également des objectifs inscrits dans le SCOT, les PLU et le Plan de Mobilité. Il a permis de réaliser une étude de trafic allant jusqu’à horizon 2030, versée au dossier de création de la ZAC (lien vers le dossier).

Des modélisations de trafic à différentes échelles par TRANSITEC : depuis 2016, elles sont réalisées sur des périmètres plus ou moins resserré autour du projet et prennent en compte le volume de construction, le phasage du projet, la localisation des programmes dans le projet et leur destination (bureaux, logements, commerces…). Elles s’accompagnent d’études sur le report modal et son évolution dans le temps avec l’arrivée du métro d’une part et d’autre part les nouvelles pratiques sociétales en matière de déplacements doux.

Fruit de ce travail collégial, le projet sera moteur dans les nouvelles mobilités !

Crédit photo à la Une : Christian Lue